clevier robert

Robert Clévier, événement de rentrée

Publié le par LE BAL Mathyeu

 Lieu-dit, 6. Diptyque 2 x 20F. Acrylique sur toile. 2011

Lieu-dit, 6. Diptyque 2 x 20F. Acrylique sur toile. 2011

Exposition - signature
Pour la sortie du livre :

Robert Clévier 
Où sont les tableaux ?
Entretien avec Mathyeu Le Bal  
 
la galerie Les Montparnos vous invite
 
le samedi 8 octobre 2016 de 15 H 00 à 18 H 30 
 
à une après-midi d’échanges et de dédicaces en compagnie du peintre et de ses oeuvres.
 
Exposition du 1er au 22 octobre 2016.

En ce début du 21e siècle ce livre-entretien entre un peintre et un galeriste, questionne le tableau à l’heure où l’empire des images foisonne et recouvre de mensonges et de confusion le paysage de l’art d’aujourd’hui. Ce texte tente de remonter la source, l’étymologie de la peinture ; la parole qui en émane; cherche à révéler avec des mots ce qu’il y a de vrai et de silencieux dans un tableau.

Mathyeu Le Bal
Directeur de la Galerie
Invitation

Invitation

À l’occasion de cette rencontre,
la galerie présentera également un accrochage d’une sélection d’oeuvres de l’artiste.
Les auteurs dédicaceront l’ouvrage. Prix de vente public : 9,80 €
 
Robert Clévier, événement de rentrée

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Grande Exposition de Printemps

Publié le par LE BAL Mathyeu

Robert Clévier

10 mars - 30 avril 2011

R U P T U R E S

Robert-Clevier.jpg
Les Ponts  
Acrylique sur toile, 2008
Dyptique 2 x (70 x 70 cm).

 

La Galerie Les Montparnos, fidèle à sa volonté de faire découvrir à un large public les œuvres d'aujourd'hui capables d'atteindre demain, propose pour son exposition de printemps le peintre :

Robert Clévier.

Artiste inclassable, ami des philosophes comme Jean Guitton, des écrivains comme Julien Green, Robert Clévier réalise une œuvre inspirée et secrète, jusqu'à présent fort prisée d'un public averti. C'est à cette œuvre que la Galerie les Montparnos ouvre ses portes au mois de Mars et Avril. Et c'est avec une grande joie que nous vous invitons à la découvrir si vous ne la connaissez pas encore, ou si vous connaissez le nom, de rencontrer l'œuvre.

Sa peinture, puissante, est marquée par l'audace de ruptures inouïes. Ruptures qui sont autant d'images emblématiques d'un véritable combat, celui de l'homme avec la création. Et cette création fait figure de personnage réel.

Un corp à corp.

Ainsi, ce sont  trois moments clefs de l'histoire de ces ruptures, que la Galerie Les Montparnos se propose d'offrir au regard à l'occasion de cette exposition.

 

3 moments, 25 ans d'une œuvre, 25 ans d'un corps à corps.

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 Encre érotique (détail),
encres sur papier, 1991.

 

M.L.B - Quel est le rôle de la lumière qui est sans doute le trait le plus caractéristique de votre peinture aujourd'hui ?

R.C. - Je ne sais pas. Est-il possible d’éclairer la lumière ? Quand bien même je vous proposerai de décrire ce qui se passe lorsque je travaille, la définition de ce phénomène (ce“qui-se-passe”) relèverait encore d’une lumière étrangère qui, prétendant titrer celui-ci comme on mesure le degré d’alcool d’un vin, parlerait trop haut, fort, etc. : trop.

S’il faut malgré tout dire un mot du comment, des actes, de la mise en oeuvre, vous me permettrez d’employer cette métaphore : lorsque quelque chose apparaît, se montre (comme étant “quelque chose”, une chose-se-hissant par soi-même à cette sorte de dignité que confère le visible), je lui oppose une résistance sans le nier ; après-coup, il ne serait pas inexact de dire que j’ai caché ce coup de force des passions de se faire voir et de voir. De ce point de vue, les couches de glacis qui constituent mes tableaux seraient autant de “voiles”.

M.L.B – Peut-on dire alors que peindre, pour vous, c’est vous abandonner à une apparition providentielle de la forme ?

R.C. - A propos de lumière et de passivité, je me trouvais il y peu devant un Rothko, qui quoiqu’on en dise parfois, me paraît tenir de Malévitch plutôt que de ses contemporains abstraits. En le regardant, j’ai songé à un dialogue entre ses “plans”, tel que celui-ci :  

- Maintenant, ne bougez plus, ne cherchez plus, cessez de promener votre regard ;  la terre, le paysage, le monde ont déserté. Vous n’avez qu’à être !

- Faut voir ...

- Il n’y a rien à voir quand ça commence, sinon la lumière elle-même !

- Mais ... pour commencer, il faut bien que j’aie quelque chose, au minimum, les conditions de possibilité de cette expérience, d’une relation...  

M’abandonner ? Certes non, s’il s’agit de me démettre de mes intuitions sensibles confirmées par le travail quotidien, au profit des apparitions (par elles, à la “forme” héritée de la métaphysique) ou, en d’autres termes, de la fabrication des hypostases. Exercer ce métier, c’est précisément lutter contre la soumission aux voies ordinaires du (sens du) regard, qui trouvent leur fin et leur  triomphe dans l’invisible.  

Comment alors, de la confusion, de la fluence des fonds, “sortir” ou “construire” une singularité irréductible ? Sans souci jusqu’à ce jour de le penser, je peins au naturel, sans doute dans l’esprit d’un processus, d’un procès de rapports probables, et me tiens aussi éloigné que possible des identités qui se donnent - peuvent s’imposer - comme substantielles.

  pot1.jpg

Pots
dessin à la mine de plomb, 2004.


Ainsi, La Galerie Les Montparnos vous invite à partager ce moment unique lors du vernissage qui aura lieu le :

jeudi 10 mars à partir de 18 h 30.

En présence du peintre et de son oeuvre, une exposition qui dévoilera la possibilité d'une trajectoire nouvelle et lumineuse pour la peinture contemporaine.

http://robert-clevier.com/

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Mars 2011 : Exposition Événement

Publié le par LE BAL Mathyeu

En préparation :
 
Exposition du peintre Robert Clévier.
Jeudi 10 mars - Samedi 30 avril 2011.

  

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 Robert Clévier 
 Gravures, 1994 
  in Dionysos ou La chasse aventureuse de Julien Green  
 (Ed. l'Atelier Contemporain) 

 

MLB : Robert Clévier, que pouvez-vous dire de votre travail aujourd’hui?

R. C. - Peindre laisse sans voix, ni voie - curieux pour une discipline du regard. Au début comme partout autour de nous il y a des guerres de couleurs, de formes ; après le massacre des champs de signes et des guerres encore pour voir. Puis des harmoniques; et il se peut que le tableau tienne; s’il tient de ces harmoniques, je me tiens, un instant.

 

M.L.B. - Depuis quelque temps on note dans vos peintures une disparition de la représentation du corps. Quelle en est la signification? 

R.C. - J’ai cessé d’employer ces conventions, un discours acharné à faire parler la peinture, à obtenir qu’elle réponde, bref, qu’elle se suicide. 

 

M.L.B. - Pour ceux qui ne seraient pas encore familiers de votre œuvre, qu'entendez-vous par les "conventions de la peinture" ?

R.C. - J’aime voyager léger ; la possibilité de bondir se présentera ; que ferai-je de la malle remplie de ces statues que vous nommez “disparition”, “représentation” et “corps” ? Je cherche un pictural, le vivant, se déployant.

Extrait de l'entretien réalisé avec Robert Clévier.

Novembre 2010. 

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La Galerie présente Robert Clévier

Publié le par LE BAL Mathyeu

 

Encres érotiques de Robert Clevier

Les encres érotiques de Robert Clévier
à La Galerie Les Montparnos


Robert Clévier

Robert Clévier
Études : Beaux-Arts (Paris, Amsterdam) en prenant le nécessaire en laissant le gros reste.
Expositions en institutions (musée d’art contemporain de Montréal ; médiathèques et artothèques des villes de Rennes, Mulhouse, etc.), en galeries (Liliane François et Namy-Caulier, Paris. Ovadia, Nancy. Le Cercle Bleu, Metz ...), et en salons (Saga, Paris. Art Multiple, Allemagne..). Rétrospectives publiques (“Les Grandes heures de Saint-Emilion”, 2003, ...). Travaux à quatre mains et publication de livres d’artistes avec des écrivains (Julien Green, Dionysos”. Guillevic, “Dits de la jeune fille et de l’homme.”Jean Guitton. Werner Lambersy)


Encre érotique de Robert Clévier


 « Les maîtres de l'abstraction ont trouvé une dimension vraiment nouvelle, qui n'existait pas avant eux. De ce point de vue, je les vénère comme je vénère Clévier, qui n'est pas abstrait. Il s'agit là de précurseurs comme il y en a peu dans l'histoire de la peinture »

Jean GUITTON, de l'Académie Française.
In « Au fil des jours », 1997



Robert Clévier, depuis quelque temps on note dans vos peintures une disparition de la représentation du corps. Quelle en est la signification ? 

J’ai cessé d’employer ces conventions, un discours acharné à faire parler la peinture, à obtenir qu’elle réponde, bref, qu’elle se suicide. 
 
Comment lire aujourd'hui les encres érotiques au regard de cette nouvelle orientation de votre peinture ?

Cet érotisme-là était fait d’apparitions et de disparitions ;
sur leur mode alternatif, ces figures appelaient le chaos.
Je comprends rétrospectivement, 20 ans et plus après, que né à ma discipline dans un paysage tout entier acquis à sa propre 
désertification et empressé autour d’autels érigé à des corps composés sur mesure (“matière”, “chair de la peinture”, etc.), j’ai lancé mes pinceaux par dessus ces mirages. 
En employant le mot “lire”, vous répondez vous-même à votre question ;
mes travaux actuels ne relèvent plus du “lisible”; du moins, je travaille à ce qu’ils tiennent, ne nécessitent pas d’être relevés par cet appareil (les mots, un logos, une mimêsis).
 
 
Quel regard portez-vous sur la peinture contemporaine ? 

J’attends, et n’ai plus le temps d’attendre. 
 
Quel est le peintre que vous aimez le plus et pourquoi ?

Quelques-uns me surprennent (Uccello) ou me font perdre connaissance (Cézanne des années 1900 ; Le Titien de la “Descente de Croix” de Venise ; Mondrian jeune, amateur, crayonnant des paysages plats) ;
d’autres nombreux me disent ce que notre métier a de dérisoire.
J’ai de la gratitude pour tous les peintres et sculpteurs, admirés ou non.
 
Entretien avec Mathyeu Le Bal réalisé en novembre 2009.
Voir aussi le site du peintre :
 

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